LA ROUTE D ‘ARLES

 

Comme le temps passe…

 

Méandres du fleuve Eridan

 

Phaéton s’apprêtant à conduire le char de son père Hélios

La photo en noir et blanc trahit l’ancienneté de la scène. On notera le charme désuet du couvre-chef qu’arborait Hélios, pour se prémunir des coups de soleil

 

Stèles semi-discoïdales pour demi-dieux

 

Comme le temps passe… Remontant le rio Eridan, entre Melgar de Fernamental  et Hormillos de Sasamón, Bascougnet Petit Scarabée retrouve la trace du monument funéraire dressé par les naïades d’Hespérie, sur les lieux où périt le fils-à-papa Phaéton :

« Ci-gît Phaéton qui conduisit le char paternel. S’il ne put le diriger, du moins périt-il victime d’une noble audace »

Ému par la tragique métamorphose en peuplier des trois sœurs de Phaéton, qui pleurèrent leur frère bien-aimé jusqu ‘à ce que «l’écorce entoure leur flancs, et leur enveloppe le ventre la poitrine et les mains», Bascougnet Petit Scarabée se souvient d’avoir modelé dans la glaise Lampédie la Souriante, Phaéthuse la Rayonnante et Dioxine la poussiéreuse…

Il et un moment où les filles délaissent leurs poupées. Si vivantes jusque là ces créatures ne sont plus que bois et chiffons (1) et leur suzeraine complice abandonne le jeu consistant à rester éveillée jusqu’au moment où l’on va s’endormir pour rêver toute éveillée aux garçons…C’est la vie, c’est la joie. Triste métamorphose que celle des Héliades dont la chair devenue ligneuse n’est plus que le jouet préféré du vent…

 

Pierre Castillou : Dioxine la Poussièreuse. Terre cuite pigmentée et assaisonnée.

 

 

(1) Nous nous situons aux temps mythologiques, le celluloïd et les polymères n’ont pas été inventés. Monsieur LECON n’a même pas découvert la cédille. C’est dire…

 

 

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