UN PEU DE SAVOIR VIVRE
Du bon usage de la charrette bleue
I La tenue de pèlerin : LES DEUX EXCES A EVITER
II Le bagage : LES DEUX EXCES A EVITER
III COMMENT SE FAIRE DES AMIS EN CHEMIN
Avant de traverser une ville ou un village, Bascougnet-Petit-Scarabée prévient toujours son fan club suffisamment à l’avance pour que ces dames aient le temps d’affréter un chareton porte-bagages et de répandre des pétales de rose sur la chaussée. Il peut ainsi se consacrer a la préoccupation majeure de tout pèlerin, marcher à l’ombre, boire frais et lier conaissance. Sur le document fournit par le Barjaweb nous voyons Mme Mussigman, ci-devant Reine de l’Olive de Myons, s’affairer en prévision d’un passage imminent de Bascougnet-Petit-Scarabée.
Il est passé par ici, il repassera par là, la charrette
bleue en rougit de honte !
Bascougnet Petit Scarabée est un canaillou !
Une telle conduite, édifiante sinon
exemplaire, s’inscrit dans la nuit des temps.
Pasacalle de Don Bascoñe Escarabeo el Feo.
XIème siècle.(Claustro de San Pedro el Viejo. Huesca ).
Devant l’ombre portée du souvenir de la charrette médievale
Bascougnet Petit Scarabée applique la
méthode préconnisée par Marguerite Yourcenar et se promet de prendre seulement
ce qu’il y a de plus essentiel en nous, dans les émotions des sens ou les
opérations de l’esprit, comme point de contact avec ces hommes qui comme nous, croquèrent
des olives, burent du vin, s’engluèrent les doigts de miel, luttèrent contre le
vent aigre et la pluie aveuglante, cherchèrent en été l’ombre d’un platane, et
jouirent, et vieillirent, et pensèrent et moururent.
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